Pour le Programme des Nations Unies pour l’environnement ces investissements sont évalués à 256 milliards d’euros. Les pays en développement sont en avance, alors que l’Europe ralenti.
Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue) vient de diffuser son 10e rapport sur les énergies renouvelables. Elles connaissent toujours un franc succès. Mais plus dans les pays en développement.
Année de performance
D’après le rapport du Pnue en 2015, les investissements réalisés dans les énergies renouvelables que ce soit dans les nouvelles installations, recherche et développement, nouvelles technologies, ont connu une croissance importante.
Ceux-ci sont fixés à 256 milliards d’euros, avec une hausse de + 3 % comparé au premier record fixé en 2011. En 2014, ils 242 millions avaient été investis.
Les pays en développement en première ligne
Dans ces pays, les investissements ne portent pas vraiment les fruits escomptés avec – 8 %, à 116,5 milliards. Par contre, la progression la plus notable est celle des pays en développement avec + 19 % à 139,8 milliards.
D’après le rapport les pays développés affichent un contexte tranché. En Europe, une baisse de 43 milliards est notée c’est-à-dire -21%. « Le chiffre le plus bas remarqué sur le continent depuis neuf ans, alors que des investissements importants ont été fait dans des projets tels que l’éolien offshore », souligne le Pnue.
La Chine investit lourdement
Mais parmi les meilleures élèves, la Chine occupe la première place car elle investit énormément dans les énergies renouvelables. Elle a certes cru à 0,8%, avec 91,5 milliards… elle est emboîtée par l’Inde qui a investi 8,9 milliards, l’Afrique du Sud a investi 4 milliards, le Mexique a injecté 3,6 milliards, et le Chili 3 milliards.
D’après le programme d’autres pays sont arrivés comme la Turquie, l’Uruguay, le Maroc et ont réalisé des investissements de plus d’un milliards par an.